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L'énergie solaire

Pourquoi développer l’énergie solaire ?

Les enjeux climatiques nous imposent un changement tant dans nos modes de consommation que dans nos modes de production de l’électricité. En effet, la production d’électricité a une responsabilité prépondérante dans le phénomène de réchauffement climatique puisqu’il s’agit du plus gros contributeur dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur de l’énergie, à hauteur de 41%.

 Source : Ministère de la Transition Ecologique « Les chiffres clés du Climat », 2021.

La politique de transition énergétique a émergé comme une réponse à cette problématique. Ce concept repose sur trois piliers clés : la sobriété énergétique (consommer moins), l’efficacité énergétique (optimiser et éviter les pertes d’énergie) et enfin le développement des énergies faiblement émettrices de carbone. Elle est encadrée à l’échelle française par la Loi relative à la Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV). Le pilotage des objectifs s’opère par l’intermédiaire des Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE). Les PPE fixent des objectifs concernant la part des énergies renouvelables dans le mix de la production d’électricité. D’ici 2028, elle doit atteindre 36%. Les émissions de GES doivent en parallèle diminuer de 40% par rapport à 1990, avant 2030.

En octobre 2021, RTE, gestionnaire du réseau de transport électrique français, a publié un nouveau rapport très attendu, baptisé « Futurs énergétiques 2050 ». Six scénarios ont été définis pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et ainsi respecter les objectifs de l’Accord de Paris. L’un des enseignements de ce rapport est sans ambiguïté : Atteindre la neutralité carbone en 2050 est impossible sans un développement significatif des énergies renouvelables.

 Pour en savoir plus : https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapports/fichiers_joints/282232-resume-executif.pdf

Dans ce cadre, le potentiel offert par l’énergie solaire est particulièrement prometteur. Parmi les énergies renouvelables, le gisement solaire est considéré comme particulièrement important, et la France dispose du 5ème gisement solaire européen. La captation et la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique est donc une opportunité dans l’optique de diversification du mix énergétique au niveau national.

Le contexte géopolitique actuel a mis en évidence la forte dépendance de la France vis-à-vis des importations d’énergie pour répondre aux besoins de ces citoyens. Développer des moyens de production d’électricité sur notre territoire est une manière efficace d’améliorer sa résilience. Cela est d’autant plus intéressant si la production utilise des ressources inépuisables et non émettrices de GES pour un impact sur l’environnement réduit.

Pour les années 2022 et 2023, compte-tenu du contexte énergétique, les énergies renouvelables vont représenter une recette pour le budget de l’Etat estimé à 30,9 Md€ par la Commission de Régulation de l’Energie. Ces recettes financeront notamment un parties des dépenses liées aux boucliers tarifaires mis en œuvre sur l’énergie.

Pour en savoir plus : https://www.cre.fr/Actualites/la-cre-reevalue-les-charges-de-service-public-de-l-energie-a-compenser-en-2023-a-32-7-md  

Fonctionnement d’un parc photovoltaïque

Actuellement, la technologie la plus répandue correspond aux panneaux photovoltaïques composés de cellules de silicium. Sous l’effet du rayonnement solaire, le silicium, qui est un matériau conducteur, libère des électrons qui se déplacent sous l’influence d’un potentiel pour créer un courant électrique continu. Les onduleurs transforment ce courant continu en courant alternatif pour l’injecter dans le réseau de distribution d’électricité public. 

Aujourd’hui, les panneaux solaires ont une durée de vie de 30 à 40 ans.

L’éco-organisme Soren est agréé par les pouvoirs publics pour le recyclage des modules photovoltaïques, avec une première usine de traitement déjà en exploitation à Rousset (13), exploitée par VEOLIA.

En savoir plus : https://www.soren.eco/

Le couplage du photovoltaïque avec l’agriculture

L’ADEME a défini en 2021 les installations agrivoltaïques de la manière suivante : « Une installation photovoltaïque peut être qualifiée d’agrivoltaïque lorsque ses modules photovoltaïques sont situés sur une même surface de parcelle qu’une production agricole et qu’ils l’influencent en lui apportant directement, ou un service d’adaptation au changement climatique, ou un service d’accès à une protection contre les aléas, ou un service d’amélioration du bien-être animal ou un service agronomique pour les besoins des cultures, et ce, sans induire ni dégradation importante de la production agricole quantitative et qualitative, ni diminution des revenus issus de la productions agricole ». 

Actuellement la France est en retard sur les objectifs qu’elle s’est fixés en termes de capacité solaire : 13 GW sur les 100 GW attendus d’ici 2050. La question des surfaces disponibles pour développer des centrales solaires apparait alors. Il s’avère que les sites dégradés (déjà artificialisés et qui n’accueillent pas d’activité agricole), jusqu’alors privilégiés, se raréfient et ne suffiront pas à atteindre la production ciblée. C’est ainsi que l’agrivoltaïsme, raisonné et concerté, apporte une réponse aux enjeux d’espaces nécessaires tout en maintenant voire en renforçant la production agricole et en préservant les terres.

La société Valeco attache de l’importance à la conception et la mise en œuvre des projets agrivoltaïques, qui se veulent sur mesure pour répondre aux besoins des filières agricoles locales et de leur économie. Les mesures agricoles collectives sont ainsi définies en concertation avec l’ensemble des acteurs locaux : les organismes professionnels agricoles, les services de l’Etat et les collectivités.

A l’échelle d’un site, les projets sont coconstruits entre les exploitants et les développeurs accompagnés d’experts agricoles indépendants. Le couplage du solaire aux exploitations agricoles leur offre des opportunités de pérennisation et une sécurisation d’accès au foncier. Les bénéfices touchent également le bien-être animal par l’action de protection qui découle des aménagements de la centrale solaire.

 

De la même façon que les projets solaires classiques, l’instruction des autorisations d’urbanisme de projets agrivoltaïques est soumise au Code de l’environnement.

Les dossiers de demande d’autorisation d’urbanisme sont instruits par la Direction Départementale des Territoires (DDT). Dans le cadre de l’instruction, une consultation de plusieurs services et commissions a lieu. Les projets étant soumis à étude d’impact, une saisine de l’autorité environnementale est obligatoire. Le dossier est ensuite soumis à enquête publique, conduite par un commissaire enquêteur nommé par le Tribunal Administratif compétent. A l’issue de cette enquête, le commissaire émet ses conclusions dans un rapport, qui vient compléter le dossier d’instruction.

L’autorité compétente qui délivre le permis de construire est le préfet. Sa décision est prise sur la base du dossier déposé, des compléments apportés par le porteur de projet, des différents avis obtenus, du rapport du commissaire enquêteur et des règles d’urbanisme opposables. Un arrêté préfectoral délivre le permis de construire.

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Pourquoi développer l’énergie solaire ?

Les enjeux climatiques nous imposent un changement tant dans nos modes de consommation que dans nos modes de production de l’électricité. En effet, la production d’électricité a une responsabilité prépondérante dans le phénomène de réchauffement climatique puisqu’il s’agit du plus gros contributeur dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur de l’énergie, à hauteur de 41%.

 Source : Ministère de la Transition Ecologique « Les chiffres clés du Climat », 2021.

La politique de transition énergétique a émergé comme une réponse à cette problématique. Ce concept repose sur trois piliers clés : la sobriété énergétique (consommer moins), l’efficacité énergétique (optimiser et éviter les pertes d’énergie) et enfin le développement des énergies faiblement émettrices de carbone. Elle est encadrée à l’échelle française par la Loi relative à la Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV). Le pilotage des objectifs s’opère par l’intermédiaire des Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE). Les PPE fixent des objectifs concernant la part des énergies renouvelables dans le mix de la production d’électricité. D’ici 2028, elle doit atteindre 36%. Les émissions de GES doivent en parallèle diminuer de 40% par rapport à 1990, avant 2030.

En octobre 2021, RTE, gestionnaire du réseau de transport électrique français, a publié un nouveau rapport très attendu, baptisé « Futurs énergétiques 2050 ». Six scénarios ont été définis pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et ainsi respecter les objectifs de l’Accord de Paris. L’un des enseignements de ce rapport est sans ambiguïté : Atteindre la neutralité carbone en 2050 est impossible sans un développement significatif des énergies renouvelables.

 Pour en savoir plus : https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapports/fichiers_joints/282232-resume-executif.pdf

Dans ce cadre, le potentiel offert par l’énergie solaire est particulièrement prometteur. Parmi les énergies renouvelables, le gisement solaire est considéré comme particulièrement important, et la France dispose du 5ème gisement solaire européen. La captation et la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique est donc une opportunité dans l’optique de diversification du mix énergétique au niveau national.

Le contexte géopolitique actuel a mis en évidence la forte dépendance de la France vis-à-vis des importations d’énergie pour répondre aux besoins de ces citoyens. Développer des moyens de production d’électricité sur notre territoire est une manière efficace d’améliorer sa résilience. Cela est d’autant plus intéressant si la production utilise des ressources inépuisables et non émettrices de GES pour un impact sur l’environnement réduit.

Pour les années 2022 et 2023, compte-tenu du contexte énergétique, les énergies renouvelables vont représenter une recette pour le budget de l’Etat estimé à 30,9 Md€ par la Commission de Régulation de l’Energie. Ces recettes financeront notamment un parties des dépenses liées aux boucliers tarifaires mis en œuvre sur l’énergie.

Pour en savoir plus : https://www.cre.fr/Actualites/la-cre-reevalue-les-charges-de-service-public-de-l-energie-a-compenser-en-2023-a-32-7-md  

Fonctionnement d’un parc photovoltaïque

Actuellement, la technologie la plus répandue correspond aux panneaux photovoltaïques composés de cellules de silicium. Sous l’effet du rayonnement solaire, le silicium, qui est un matériau conducteur, libère des électrons qui se déplacent sous l’influence d’un potentiel pour créer un courant électrique continu. Les onduleurs transforment ce courant continu en courant alternatif pour l’injecter dans le réseau de distribution d’électricité public.